Récemment, MASSIVart a collaboré avec le Musée d’archéologie de Roussillon pour leur toute nouvelle exposition Archéologie et enquêtes criminelles qui met en lumière le travail fascinant des bioarchéologues dans des enquêtes révélant parfois des crimes vieux de plusieurs centaines d’années.
« En plus de découvrir le travail de ces scientifiques, cette nouvelle exposition propose aux visiteurs de devenir des bioarchéologues, le temps d’une visite. Ils pourront manipuler des outils, observer des artéfacts sous un microscope, analyser des reproductions d’ossements en 3D et même, résoudre l’énigme d’une enquête qui leur sera proposée », indique Christian Ouellette, préfet de la MRC de Roussillon et maire de Delson.
Le musée souhaitait une exposition clé en main, MASSIVart s’est donc chargé de tous les détails : scénarisation, rédaction des contenus, conception, fabrication et production. Le processus a commencé par une analyse approfondie des documents fournis par le comité scientifique, à partir de laquelle nos experts en muséologie ont scénarisé l’exposition et rédigé les différents contenus en collaboration avec la muséologue, Julie Deroin.
Ensuite, nous avons élaboré une proposition de design basée sur trois principes : une exposition intuitive, un design épuré et un parcours simplifié. Pour faire de cette idée une réalité, l’exposition a été conçue comme un site de fouilles archéologiques avec un design ordonné, géométrique et séquencé. Une esthétique neutre et sobre qui rappelle les environnements scientifiques et les laboratoires. Les couleurs naturelles et organiques sont également évocatrices du site de fouilles et contribuent à l’aspect immersif de l’exposition.
Les modules sont placés plus bas que la normale afin que les visiteurs se penchent et engagent leur corps pour regarder le contenu de l’exposition, comme s’ils se mettaient dans la peau de l’archéologue. Dans le même temps, cela rend l’exposition plus accessible aux enfants et aux personnes handicapées. S’agissant d’une exposition itinérante, le mobilier a été imaginé comme des boîtes de stockage archéologiques, et les artefacts sont également intégrés au mobilier de l’exposition.
L’intégration de dispositifs interactifs permet également d’impliquer les visiteurs en leur permettant de manipuler des objets et des outils pour comprendre les gestes qui sont faits tout au long du processus de fouille et de recherche. Ils se retrouvent ainsi dans la peau de bioarchéologues pendant toute la durée de la visite.
Enfin, pour diversifier le contenu, MASSIVart a également organisé le tournage de vidéos mettant en scène différents bioarchéologues de plusieurs générations. Chacun a pu se remémorer l’évolution de la discipline depuis ses débuts et imaginer le futur de la bioarchéologie.
MASSIVart est ravi d’avoir permis de transformer un sujet complexe en un sujet ludique et de rendre accessible et compréhensible une discipline scientifique qui pouvait paraître obscure.