Dans le cadre d’un partenariat très intéressant entre le Musée McCord et Radio-Canada pour l’exposition « Voix autochtones d’aujourd’hui : Savoir, trauma, résilience », MASSIVart collabore avec ces derniers afin de conceptualiser et produire un espace qui présente du contenu en lien avec la thématique principale de cette nouvelle exposition permanente.
Il était important pour Radio-Canada et MASSIVart d’impliquer des personnes issues des communautés autochtones dans ce projet.
Nous sommes donc heureux d’accueillir Terry Randy Awashish, Atikamekw d’Opitciwan, qui imaginera visuellement les différents contenus de l’exposition. Terry est un artiste multidisciplinaire et un graphiste, son travail a été exposé lors de nombreux événements à Montréal. Ses projets de création témoignent de la rencontre des territoires ancestraux et contemporains qui se côtoient au sein d’un perpétuel processus de renégociation et de recontextualisation de la langue et de la culture.
Le domaine des arts est l’une des façons de transmettre et de communiquer notre vision du monde. Je suis impliqué dans ce domaine afin de partager et d’affirmer ma culture et mon identité Atikamekw Nehirowisiw. C’est pourquoi j’ai choisi de travailler dans le domaine des arts et la culture. Je trouve qu’on peut créer des espaces de rencontres et d’échanges pour un rapprochement entre les cultures.
Je m’intéresse beaucoup à la performance artistique grâce à son aspect vivant, réel et direct. On crée une rencontre avec les spectateurs et on a le pouvoir de les impliquer dans la démarche, comme une sorte d’invitation et de déconstruction des barrières qui nous divisent. La performance a aussi comme caractéristique de converger avec d’autres types d’arts comme les arts visuels, médiatiques, sculptures, architecture, etc. et c’est ce que j’aime dans ce processus. Dans le fond, j’ai beaucoup d’intérêts pour tout ce qui est créatif comme la danse, le cinéma, la musique et tous les éléments visuels et objets qui nous entourent. Je trouve qu’on a tous un rapport créatif à notre espace.
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Nous accueillons également Meky Ottawa, Atikamekw de Manawan, qui participera à la scénographie et à la direction artistique du projet.
L’équipe de MASSIVart est heureuse de cet échange à la fois professionnel et culturel qui est primordial pour s’assurer de la bonne intégration du propos que Radio-Canada veut communiquer.
L’équipe créative s’agrandit avec l’arrivée de Philippe Labrie, fraîchement diplômé de l’université. Son parcours académique dans les sphères du multimédias l’ont amené à graduer en Communication, création médias interactif à l’école des médias de l’UQÀM à Montréal. Concepteur interactif, il est passionné par l’univers des nouveaux médias et des connexions humaines. Son parcours relié à la médiation technologique, qui est est teinté par les sphères du design et de l’art médiatique, le positionne comme une acteur créatif polyvalent.
Ça s’est fait au fil d’événements et de rencontres qui m’y ont conduit pas à pas. Ma passion pour les arts s’est formée de la passion des artistes et créateurs dont les œuvres ont croisé ma route. C’est ce qui m’a mené à travailler dans le domaine, car il nous inspire, nous fait réfléchir, nous bouleverse et nous rassemble. Travailler dans l’art et la culture est aujourd’hui devenu un choix conscient, la décision d’avoir un rôle à jouer afin d’éveiller et inspirer de nouvelles voix.
J’ai toujours été attiré par les arts lumineux (light art) de par la dualité entre leur immatérialité et leur impact sur notre perception physique. J’aime l’universalité et l’accessibilité de la lumière et de ses couleurs, puisqu’elle forme à mes yeux un langage commun. Un moyen de communication visuel partagé et compréhensible par tous. Que ce soit en projection ou en sculpture, le caractère immersif de la diffusion lumineuse permet de teinter notre perception et notre sensibilité porté à un espace afin de s’y laisser transporter. J’aime les arts lumineux car ils représentent à mon avis ce qui se rapproche le plus d’un rêve.