MASSIVart a été mandaté par l’Ambassade du Canada au Mexique pour orchestrer Rencontres autochtones Canada – Oaxaca, un ambitieux programme culturel automnal commémorant les célébrations nationales, qui aura lieu dans la ville de Oaxaca au Mexique du 20 septembre au 8 octobre 2021.
Jimena Lopez est coordinatrice créative de MASSIVart Mexico et avant tout une historienne de l’art passionnée. Elle a soutenu le comité curatorial de l’événement Rencontres autochtones Canada – Oaxaca, composé de Irma Pineda (Zapotec), Gerry Lawson (Heiltsuk), Yasnaya Aguilar (Ayüuk), Niki Little (Anishininew) et animé par Ixchel Bennet, chercheuse en éducation autochtone.
Afin de mieux harmoniser le contenu artistique présenté lors Rencontres autochtones Canada – Oaxaca, l’ambassade a veillé à la création d’un comité curatorial, chargé de discuter et de sélectionner le travail d’artistes autochtones pertinents pour le Canada et le Mexique.
L’objectif était de faire une sélection aussi représentative que possible de les communautés indigènes des deux pays, et d’offrir un contenu qui mettrait sur la table les questions les plus pertinentes pour chaque communauté au 21ème siècle.
Rencontres autochtones Canada – Oaxaca réunit plus de 90 artistes dans diverses disciplines artistiques, notamment des expositions d’art vidéo, de la réalité virtuelle, des peintures murales, des affiches, des magazines avec des poèmes et des codes de réalité augmentée et des playlists musicales.
Nous avons demandé à Jimena de vous en dire plus sur ce projet inspirant, de son propre point de vue.
Il s’agit d’un programme riche et varié. Nous avons invité des illustrateurs, des muralistes, des artistes en nouveaux médias – incluant la vidéo, la réalité virtuelle et la réalité augmentée -, des cinéastes, des poètes et des musiciens. Il est également important de souligner les efforts du comité et des conservateurs pour inclure autant de régions et de communautés que possible.
Je crois fortement que les arts sont un outil puissant permettant aux artistes de célébrer leur culture et de la partager avec le reste du monde, et plus encore de communiquer leurs préoccupations, leurs griefs et leurs revendications. La preuve en est que nombre des artistes inclus dans le programme sont également des militants et des activistes. Grâce à leur art, le reste du monde peut apprendre, reconnaître et valoriser les communautés autochtones.
Oui. Les arts sont de formidables catalyseurs pour les conversations délicates, et le pont pour nous rassembler avec empathie et respect.
Il m’est impossible d’en choisir une seule. Chacune des œuvres que nous présentons a eu un impact sur moi. Elles ont toutes touché mon âme et m’ont ouvert les yeux sur de nombreuses questions qui m’étaient inconnues auparavant.
Grâce à cette expérience, j’ai pu découvrir le travail de nombreuses personnes très talentueuses. J’ai entendu leurs préoccupations concernant les communautés autochtones et j’ai ressenti la fierté qu’ils éprouvent pour leur culture. En tant que coordinatrice créative et commissaire d’exposition, je m’engage à aborder les projets futurs avec une perspective plus inclusive et diversifiée.