L'art est au cœur d'un espace de travail innovant à Montréal, créé pour favoriser la collaboration et la créativité au sein de la communauté des locataires

Place Ville Marie (PVM), l’un des complexes immobiliers les plus emblématiques et prestigieux de Montréal, offre une solution innovante d’espace de travail flexible à ses locataires : Le FLEX, opéré par WeWork. En collaboration avec VAD et Ivanhoé Cambridge, MASSIVart a assuré l’intégration d’œuvres d’art dans les espaces communs afin d’améliorer l’environnement et le bien-être des utilisateurs.

 
Nous avons travaillé à la sélection, la gestion, la production, la livraison et l’installation de sept œuvres d’art qui amplifient le design de l’espace. Deux d’entre elles sont des installations sur mesure, dont la fresque participative Fragments de mémoire d’Olivier Charland qui est une composition de plusieurs cases et formes, créant de multiples rencontres.

Thaïla Khampo est un illustrateur montréalais qui aime les motifs, le mystère, les belles histoires, l’art naïf, l’humour caustique, la simplicité et les images qui racontent des histoires. Thaïla a également créé une œuvre spécifique à cet espace, celle-ci fait écho à la vocation du lieu qui est un espace de partage, d’intimité et de travail.

À travers ces questions-réponses avec les artistes, nous vous invitons à découvrir le processus artistique qui se cache derrière ces œuvres spécialement commandées par MASSIVart pour Ivanhoé Cambridge.

FLEX PVM Montreal - WeWork Office space art integration by MASSIVart, Olivier Charland, Thaïla Khampo for Ivanhoé Cambridge

Olivier Charland – Fragments de mémoire

 
Peux-tu nous en dire plus sur ta pratique artistique générale ?
J’ai une pratique hybride entre design et art, où les deux disciplines se mélangent et se nourrissent l’une de l’autre. Mon travail est empreint de vivacité, exprimée par des couleurs éclatantes et des formes graphiques. Il y a un mix entre digital et analogue qui est important, qui brouille les cartes entre le réel et le numérique pour en garder un aspect à la fois humain et émotif mais avec une facture visuelle léchée qui pourrait s’apparenter à la 3D ou au dessin digital.

Quelles sont tes inspirations ?
J’adore les musées et les galeries, je planifie souvent mes voyages en fonction de ça. Je suis donc énormément inspiré par des tas d’artistes d’hier à aujourd’hui. Mais je pense que ce qui m’inspire le plus est dans le quotidien. Les longues marches, les soupers entre amis, la famille, etc. C’est souvent au hasard de ces petites choses que les idées viennent ou que les images se dessinent.

Pour le projet à PVM, comment s’est déroulé ton processus de création ? Quelle histoire as-tu voulu créer ?
J’ai voulu représenter l’effervescence et la diversité de notre ville par des cases, comme une bande-dessiné, qui raconte de petites histoires. Malgré l’abstraction on peut y sentir quelques éléments de vie mais surtout une force et une énergie qui s’en dégagent. Les 8 boîtes interactives permettent d’amener cette idée plus loin en faisant de la murale une oeuvre changeante selon l’humeur des occupants. On peut lui donner des couleurs plus chaudes ou plus froides, et la faire évoluer avec le temps.

De quelle manière penses-tu que l’intégration d’œuvres d’art puisse appuyer la vision architecturale d’un projet ?
C’est un must ! L’architecture a besoin de vie pour prendre tout son sens. L’ajout d’œuvres apporte un côté humain et vivant à un espace. Ça vient compléter et bonifier le sens d’un lieu, en lui apportant un nouveau point de vue.

 

FLEX PVM Montreal - WeWork Office space art integration by MASSIVart, Olivier Charland, Thaïla Khampo for real estate developer Ivanhoé Cambridge

Thaïla Khampo – Conte d’été

 
Peux-tu nous en dire plus sur ta pratique artistique générale ?
Elle est très simple. Je tente avant tout d’être honnête et authentique dans la représentation visuelle peu importe le projet sur lequel je travaille.

Quelles sont tes inspirations ?
Elles sont assez variées. Ça peut être une scène d’un film, une photo, un moment anodin dans le quotidien, des artistes que j’apprécie etc. Ce qui est important est que ces choses me connectent émotionnellement.

Pour le projet à PVM, comment s’est déroulé ton processus de création ?
Par la même méthode que j’applique dans tous mes projets. Ça commence par la recherche et ensuite viennent les esquisses. Puis la version finale.

Pour le projet à PVM, il était important d’être attentif aux designs intérieurs du lieu et à sa vocation pour que je sois en mesure de créer une murale qui s’immerge de manière organique. Il fallait aussi que je tienne compte de la murale de Olivier Charland pour éviter une dissonance et créer un lien avec son œuvre. Soit par la couleur ou les motifs qu’il a utilisés.

Quelle histoire as-tu voulu créer ?
Comme l’espace est chargé visuellement, une approche minimaliste était de mise pour éviter une cacophonie. La murale est semi abstraite alors elle ne raconte pas tant une histoire mais elle crée une ambiance et de l’émotion. Elle fait écho à la vocation du lieu qui est un espace de partage, d’intimité, de travail et à la présence de plantes.

De quelle manière penses-tu que l’intégration d’œuvres d’art puisse appuyer la vision architecturale d’un projet ?
L’art tient compte de la sensibilité, de la vocation et de la vision du lieu. Je pense que l’œuvre doit être en harmonie avec son espace soit de manière organique ou bien en contraste avec.
 

MASSIVart est fier d’avoir contribué à la création d’« une expérience de travail de première classe, axée sur l’hospitalité, qui répond aux besoins de notre nouveau monde du travail », comme l’a mentionné Peter Greenspan, responsable mondial de l’immobilier chez WeWork.

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