Une fresque vibrante et colorée créée par Asero Rodriguez métamorphose un terrain de basket éphémère pour NBA Beyond The Lines

MASSIVart Mexico a eu l’opportunité de lancer le partenariat mondial entre la NBA et Hennessy avec une expérience artistique vibrante : NBA Beyond The Lines – les 1er, 2 et 3 octobre 2021 à Mexico. L’exposition d’art contemporain de trois jours a présenté des artistes locaux ainsi que des artistes de renommée mondiale, soulignant l’esprit vibrant du basket-ball – au-delà du sport.

Pour cet événement sur mesure et comme élément surprise, MASSIVart Mexico pa proposé de créer un terrain de basket haut en couleurs en collaboration avec l’artiste urbain mexicain Asero Rodriguez.

Pendant la journée, les gens ont pu profiter du terrain et immortaliser le moment en photos. La nuit, le terrain s’est transformé en une piste de danse époustouflante grâce à l’intégration d’éléments phosphorescents.

L’artiste nous en dit plus sur ses inspirations et sur son œuvre réalisée pour la NBA et Hennessy.

 


 

Peux-tu nous en dire plus sur ton travail d’artiste ?

Je me base sur l’art cubiste et le pop art, menant à des scènes abstraites dans lesquelles je mélange divers thèmes en communion avec mère nature, le psychologique, les histoires, les légendes, ou les sujets d’actualité ; ouvrant des parenthèses pour entamer un dialogue sur certaines nouvelles ou événements du moment. J’aime travailler à travers la déconstruction des formes et des figures avec la couleur, en expérimentant parfois au moment de l’application des tons, créant une harmonie visuelle à travers les contrastes, la saturation et les mélanges.

 

Quelles sont tes principales inspirations ?

Mon inspiration principale est la recherche de la beauté dans le quotidien, en valorisant les figures géométriques en les appliquant à la vie de tous les jours ou au thème sur lequel je travaille. Je pense que pour la réalisation de mon travail, l’important est la recherche de ce dont je dois parler ou refléter, ce qui est à l’origine de mon inspiration et de la création de la composition dans mon esprit, en proposant des traits qui s’adaptent au support sur lequel je dois intervenir.

 

Aimes-tu le basket et que représente-t-il pour toi ?

Oui, j’aime le sport en général. Bien que ce ne soit pas mon préféré, il représente pour moi de grands moments dans mon esprit, car il me ramène à mon enfance. Je me souviens que mon grand frère collectionnait une série de cartes Upper Deck, que je lui prenais furtivement car il les cachait dans une boîte entre ses baskets et ses chaussures. Quand j’étais enfant (4-5 ans), je formais des groupes de cinq joueurs avec les cartes, je leur attribuais des noms d’équipe et de groupe, puis je faisais des séries de cinq tirs par équipe et celui qui faisait le plus de paniers passait au tour suivant. Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on arrive à un champion. Je me souviens que mon préféré était Muggsy Bogues dans le maillot blanc de Charlotte.


 

Comment ton intérêt pour ce sport se reflète-t-il dans ta création ?

Mon goût pour ce sport n’est pas la victoire en elle-même, j’essaie d’apprécier chaque jeu… en prenant comme favoris les jeux défensifs, les blocages, les frictions entre joueurs, les mises au jeu, les écrans, et les tirs décisifs. Ce sont ces sensations que j’essaie de montrer dans cette fresque.

 

Quelles limites aimes-tu défier dans ton travail ?

Le défi que j’ai relevé était celui de l’intervention en grand format et d’utiliser d’autres matériaux par le biais de l’expérimentation. Je crois qu’il n’y a pas de limites, mais des expériences qui aident à évoluer dans la conception de mon art, à changer de processus et à encourager le changement pour éviter la stagnation.

 

Peux-tu nous en dire plus sur la fresque que tu as créée pour NBA Beyond The Lines ?

Je me suis inspiré de ce que l’on appelle le BuzzerBeater, donnant ce nom à la fresque.
C’est la montée d’adrénaline qui suit la décision du joueur au moment où le buzzer retentit sur le dernier tir du match.

C’est la respiration profonde pour supprimer la peur et être celui qui donne de la joie aux fans. C’est la réflexion sur la prochaine fresque ; le dernier jeu. Un instant avant la gloire qui déclenche les battements de cœur de toute l’arène.

Elle montre deux joueurs qui se traquent pour obtenir leur victoire. L’un tente de faire le bloc et l’autre cherche à s’emparer de la gloire. À cet instant, l’impact des émotions restera dans l’esprit de ceux qui s’apprêtent à le vivre.

@aserodriguez